Le 15 juillet 2025, le Premier ministre François Bayrou a annoncé, dans le cadre du budget 2026, la suppression de deux jours fériés : le lundi de Pâques et le 8 mai. Selon le gouvernement, cette mesure devrait rapporter environ 4,2 milliards d’euros à l’État, soit l’équivalent d’une deuxième « journée de solidarité » chaque année.
Impact pour les restaurateurs
Pour les cafés, hôtels et restaurants, c’est une mauvaise nouvelle.
Ces deux jours sont parmi les plus rentables de l’année. Ils coïncident souvent avec les premiers beaux jours et les longs week-ends, propices aux repas en terrasse et aux réservations de groupes.
Pour le Groupement des Hôtelleries et Restaurations de France (GHR), ces deux jours fériés représentent un surcroît moyen de + 25 % de chiffre d’affaires, générant jusqu’à 200 millions d’euros de recettes globales.
Tensions et appels à revoir la décision
70 % des Français s’y opposent, et les fédérations professionnelles comme le GHR ou l’UMIH dénoncent une décision contre-productive pour le secteur CHR.
Elles appellent à une concertation urgente avec l’exécutif pour éviter une perte économique jugée évitable.
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La suppression des deux jours fériés en 2026 pourrait encore évoluer dans les mois à venir. Des négociations sont en cours, et des mobilisations sont à prévoir.
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